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L’échec permet de grandir

Ma devise personnelle =   On apprends peu par la victoire, mais beaucoup par l’échec c’est la condition de la réussite .

L’échec peut nous aider à rebondir, à reconstruire et à nous réinventer. L’échec ne nous rend pas forcément plus humble, plus sage ou plus fort mais tout simplement disponible pour autre chose en faisant évoluer son mental. Prenons l’exemple de Winston Churchill qui a d’abord suivi une carrière militaire, car ses résultats scolaires n’étaient pas assez bons pour qu’il puisse envisager une carrière politique ou même ecclésiastique. Redoublant sa sixième année et affligé d’un défaut d’élocution, il poursuit tout de même de plus grandes aspirations. En politique, il sera détesté des conservateurs, ainsi que de la gauche du parti libéral. Winston Churchill sera même rejeté de son parti politique en raison de désaccords pendant une dizaine d’années, de 1929 à 1939, et ce ne sera qu’une fois dans sa soixantaine qu’il atteindra le sommet de sa carrière politique.

  • Le succès, c’est se promener d’échecs en échecs tout en restant motivé. (Winston Churchill)

Les  échecs  de Churchill à travers sa vie participent doublement à son succès d’avoir atteint le sommet en politique. Parce que nous existons dans le temps et pouvons poser de nouvelles actions pour faire des obstacles des alliés pour de nouveaux projets. Exister ce n’est pas jouir d’un vérité fixe et éternelle: c’est se projeter sans cesse dans l’avenir en apprenant de ses erreurs. En rencontrant la barrière de l’échec nous pouvons changer notre manière de nous projeter et en faire un panneau d’indication.

Michael Jordan et l’échec

Certains athlètes racontent comment leurs ratés les ont éveillés, réveillés, nourris jusqu’à les aiguiller vers leur succès ou vers une voie qu’il n’avaient pas envisagée . Comme le basketteur Michael Jordan  viré de son équipe de basket-ball au lycée ne s’est pas laissé abattre par cet échec.

La star de basket à cette phrase légendaire : « J’ai raté plus de 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu près de 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi je réussis. »

Le poids du passé pèse sur certains échecs subit  sur soi,  mais vaut mieux travailler  sur la multiplicité des projets possibles et chercher celui qui pourra redonner des couleurs à son présent. Nombreux sont les entrepreneurs ou les sportifs qui ont utilisés l’échec comme occasion de changer.

De même ce sont souvent des échecs en tant que salarié qui ouvrent la voie de l’entrepreneuriat. La candidature du japonais Soichiro Honda fut refusée lors de son entretien d’embauche pour un poste d’ingénieur chez Toyota. S’ouvrit alors une longue période de chômage au cours de laquelle il eut l’idée de fabriquer lui-même des scooters et les commercialiser: Honda était né.

Être existentialiste, c’est penser qu’une vie ne suffira de toute façon pas à épuiser tous les possibles. Reste à ne pas trop passer à côté d’eux. La mort est d’autant plus un scandale que la vie est pensée non comme essence ou valeur éternelle mais comme un projet. Valoriser l’échec comme ouverture du champ des possibles: échouer plus, finalement c’est exister davantage.

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Fabrice Allouche 

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