Que se cache t’il derrière ce terme de préparation mentale exactement ?
Le but de la préparation mentale est d’amener une personne ou un sportif à être prêt pour atteindre son objectif. Il s’agit de mettre la personne dans des conditions optimales afin qu’elle puisse réussir. Quelles sont donc les conditions parfaites pour réussir ?
Un bon mental vous répondront certains sportifs
QU’EST CE QU’UN BON MENTAL ?
La confiance en soi, l’enthousiasme et la capacité à rester positif en dépit des difficultés sont autant d’éléments importants pour réussir sur le long terme. Ces 3 éléments permettront en tout cas au sportif de rebondir lors de passages difficiles (comme une blessure, une non sélection, une contre performance…).Un bon mental c’est aussi savoir gérer ses émotions, les apprivoiser pour mieux les maîtriser.
Il ne s’agit pas d’avoir zéro stress mais plutot la juste poussée d’adrénaline qui nous permet de nous dépasser lors de situations perturbantes voire supposées extrêmes.
Or, la compétition peut être considérée comme une situation extrême car les compétiteurs demandent à leur corps de fournir des efforts plus intensifs avec parfois une prise de risque inhabituelle.
Ils mettent aussi en péril leur « mental ». Pourquoi continuer quand le corps dit stop ?
Le sportif serait il maso ? Non, car la douleur physique qu’il peut ressentir à un moment donné n’a rien avoir avec la douleur qu’il pourrait ressentir s’il se blessait.
Le corps s’habitue à l’effort, la tête aussi. Tout est une question d’entraînement adapté.
La préparation mentale suppose donc d’avoir un objectif précis.
Elle nécessite aussi une bonne connaissance de soi (de son corps et de sa psychologie) . Ainsi, la préparation mentale sera plus pointue avec des athlètes ayant déjà plusieurs années de pratiques. Ils connaissent leur corps, ils connaissent leurs réactions, ils connaissent leurs adversaires ou équipiers, ils connaissent l’épreuve pour laquelle ils se préparent.
La préparation mentale fait aussi référence à la notion de concentration. Il s’agit de rester concentrer sur l’objectif, pas forcément objectif de résultats, mais plus le ou les objectifs intermédiaires (les étapes) qui permettent d’atteindre l’objectif ultime.
Elle peut être comparée à un conditionnement. Il s’agit de se conditionner ou de conditionner le sportif à agir et à penser d’une certaine façon lors de l’épreuve dit d’objectif.
Ce conditionnement peut se faire la veille de l’épreuve mais peut aussi se travailler plusieurs semaines avant. En effet, si le sportif manque de confiance, il s’agit avant tout de travailler sur ce thème.
La veille de l’épreuve, le sportif réalisera bien plus une visualisation de ce qui pourrait se passer le lendemain. Une sorte d’échauffement mental afin d’ancrer les meilleurs gestes, la meilleure technique, tactique, dans les méandres de son cerveau pour le reproduire tel un automatisme, le jour J.
Une sorte de cheminement huilé qui évite les hésitations, les doutes et qui installe l’athlète sur les rails du succés.
Se donner les moyens, croire en soi et se transcender pour atteindre ses objectifs.